La vérité est Hacker – Partie 2

Le premier article de la « La Vérité est Hacker » clamait ce que les Hackers ne sont pas.
Cette seconde partie cherche donc à rétablir le sens original du mot suivant la nature des pionniers de cette sous-culture. ( Pour lire le premier article, cliquez ici)

L’ADN Hacker

Au début des années 60,
IBM, qui règne en maître de ces machines d’un nouveau genre,
Restreint leur accès à une élite universitaire et administrative,
Et empêche les hackers d’ausculter les entrailles de ces colosses électroniques.

Irrités par les défauts de ces grandes organisations,
Lentes Centralisées Autoritaires,
Castrant Enthousiasme Créativité et Désir,
Ils se structurent en communautés,
Petites, agiles et méritocratiques,
Associant l’inventivité de l’individu à la force de la tribu.

Cette organisation décentralisée permet aux Hackers
Que l’échec des uns ne mette pas en péril l’ensemble,
Mais que chaque succès vienne amplifier la réussite collective.

« Ils rêvaient d’un autre monde,
Où l’ordinateur serait démocratique »

Ils rêvaient d’un autre monde,
Où l’ordinateur serait démocratique,
Où son accès serait illimité, accessible à Tous,
Et ces machines seraient la source d’un progrès universel.
De cette idée folle naquit l’ordinateur personnel
Dont l’Apple II est le premier grand succès.

Ah ! Il leur fallut travailler dur !
Dans ces communautés, le respect se gagnait au Mérite,
Suivant l’enthousiasme et les connaissances de chacun.
Travail Machine Passion !

Corps Robotique et Intelligence Artificielle

Oubliant Corps Couple Argent parfois,
Pour l’exigence d’une Machine devenue Maîtresse
Qu’ils souhaitent doter de capacités humaines.
Corps Robotique et Intelligence Artificielle,
Homme et femme bionique,
L’Androïde comme fantasme ultime
Représente le désir de symbiose de ces hackers avec la machine,
Adoration pour cette extension d’eux-mêmes,
Que certains nommeraient Phallique !

« Ils rêvaient donc d’une société,
Où la circulation de l’information serait Libre »

Au delà de l’ordinateur,
Il faut aussi libérer la connaissance,
Faciliter son partage pour accélérer le progrès,
Afin d’améliorer le monde, Pardi !
Ils rêvaient donc d’une société,
Où la circulation de l’information serait Libre.
Leur vision devint réalité 30 ans plus tard,
Quand Tim Berners Lee inventa l’Internet.
Inspiré par leur culture,
Il déposa son invention dans le domaine public,
La rendant libre de droits et accessible à tous.

Alors naissent les premiers enfants de l’Internet,
Les Blogs avec LiveJournal et Blogger,
Puis les réseaux sociaux avec MySpace Facebook et Twitter,
Connectant les personnes entre elles,
Facilitant encore le partage,
Comme l’indique le célèbre slogan de Facebook :
« Life is for Sharing ».

Peut-être me direz-vous que
De partage de connaissances vous n’en voyez point,
Que les réseaux sociaux ne sont à vos yeux
Qu’une nouvelle forme de téléréalité planétaire dont le seul but,
– Bien loin de faciliter le Progrès en partageant la Connaissance –
Est de libérer du temps de cerveau
Pour diffuser toujours plus de publicités.

L’Humain devenu Produit,
Ses Ressources toujours plus aliénées
Et même la plus précieuse d’entre elles :
Le Temps de Vivre.

Quel cynique vous faites ! Et pourtant,
Vous n’avez pas complètement tort …

« Grâce aux hackers, la technologie permet désormais
De partager et diffuser instantanément
Connaissances et Conneries comme jamais auparavant ! »

Facebook Twitter, peu importe le nom de chapelle !
Grâce aux hackers, la technologie permet désormais
De partager et diffuser instantanément
Connaissances et Conneries comme jamais auparavant !

Il faut donc laisser ces technologies infuser en nous,
Se donner le temps d’apprendre à en sortir le meilleur,
Tout en arrivant à se protéger du pire.

Ce futur improbable ne manquera probablement pas d’arriver,
Comme si l’Homme n’avait de cesse de se laisser aliéner,
Afin de pouvoir à nouveau se libérer,
Puisque rien n’est jamais définitivement gagné,
Tel Sisyphe condamné à toujours remonter son rocher.

Code Creative Commons
Licence Creative Commons
La Verité est Hacker de Antoine Brunel est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 3.0 non transposé.

Where the hell is Rezolemag?

Vous ne trouvez plus notre magazine dans ses points de vente? C’est normal, car il se refait une beauté! Aidez-nous à sortir une nouvelle version du mag, qui serait en trois langues, Français, Anglais, Espagnol. Comment nous aider? En apportant vos contributions, vos idées, ou un coup de pouce financier! Participez à notre Tour de Babel journalistique! Pour plus d’informations écrivez-nous à valerie.rezomag@gmail.com.

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Ici, Maintenant

 

© Jean-Benoit Kauffmann

Jean-Benoît Kauffmann est né à une date inconnue, quelque part entre ici et ailleurs. Il vit à Barcelone depuis cinq ans bientôt et parcourt les paysages urbains pour rendre visible l’invisible depuis longtemps déjà. Il se définit comme un “citoyen du monde”, sans frontières. De 1968 à 1973, il est parmi les grands voyageurs et traverse ses années hippies en Afghanistan et dans d’autres pays du Moyen-Orient. En 2006, certaines photos de ces années d’aventures et de rencontres ont été publiées dans l’ouvrage Les années cool: Une jeunesse de rêves, aux éditions du Panama, Paris.

© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann

Aujourd’hui, en cette période de grands bouleversements et de révolution sociétale, regarder les photos de Jean-Benoît nous rappelle que de tout temps les gens ont souhaité changer leur monde, leur espace de vie. Pour cette exposition 2012, il a arpenté les rues de Barcelone comme il le fait chaque jour, avec en bandoulière discrète son appareil photo pour shooter ce qu’il nomme sa “fascination pour l’interaction entre l’espace et le temps”, indissociables. Cet amoureux de science-fiction livre ici des clichés sous forme de diptyques où l’on observe un même espace, un même plan, d’abord habité et puis vidé quelques instants plus tard de ses passants. Une manière de percevoir la ville et ses architectures dans tous ses états, avec ou sans humanité.

Coco Bernard Taboada

© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann

Aquí, Ahora

© Jean-Benoit Kauffmann

Jean-Benoît Kauffmann nació en una fecha desconocida, en algún lugar entre aquí y ahí. Vive en Barcelona desde hace cinco años y deambula por los paisajes urbanos para hacer visible lo invisible. Se define el mismo como un « ciudadano del mundo », sin fronteras. De 1968 a 1973, fue un gran viajero y vivió sus años hippies recorriendo Afganistán y otros países de Medio Oriente. En 2006, algunas fotos de estos años de aventuras y encuentros fueron publicadas en el libro Les années cool: Une jeunesse de rêves (Los años cool: Una juventud de sueños), ediciones du Panama, París.

© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann

Hoy en día, en este periodo de agitación y de revolución social, mirar las fotos de Jean Benoît nos recuerda que todas las personas de cualquiera época han deseado cambiar su mundo, su espacio de vida. Para esta exposición del 2012, ha caminado por las calles de Barcelona como lo hace cada día, con su cámara para fotografiar lo que él llama su « fascinación por la interacción entre el espacio y el tiempo », indivisibles. Este gran fan de ciencia ficción nos muestra aquí fotografías en forma de dípticos en las que se puede observar un mismo espacio, un mismo plano, primero ocupado por gente y luego, un instante después, vacío. Una manera de percibir la ciudad y su arquitectura en todos sus estados, con o sin la humanidad.

Corinne Bernard Taboada

© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann
© Jean-Benoit Kauffmann

 

La vérité est Hacker – Partie 1

 

Le film Matrix met en scène un hacker à travers le personnage de Néo

Retrouvez la nouvelle chronique « en vers » d’Antoine Brunel, spécialiste de la culture Hacker et cyberpunk.

Il est probable qu’en évoquant les hackers,

Cela vous rappelle au mieux ces “hacktivistes” étranges,
Ces vengeurs masqués tels WikiLeaks et Anonymous,
Qui défient les puissants de ce bas monde
Pour défendre la liberté de ce lieu public qu’est l’Internet,
Et donc celle de tous.

Insaisissables Hackers

Au pire, peut-être prendrez-vous peur,
Vérifiant que votre antivirus est activé,
Fermant navigateurs écoutilles et fenêtres,
Craignant d’être victime d’une attaque
Perpétrée par un pirate virtuel sans foi ni loi,
Qui dérobe des numéros de cartes bancaires bien réels,
S’introduisant dans les systèmes informatiques
Dans l’unique but d’extorquer des informations
Et d’en retirer un profit maximal … Brrr !

Halte à l’amalgame, ne cédez pas à la Panique !
Vous vous trompez Nous nous trompons !
Les hackers Ne Sont Pas des pirates informatiques.
Bien au contraire, ce sont des empêcheurs de tourner en rond,
Jongleurs géniaux de bits en octets,
Créateurs révolutionnaires inconnus,
Qu’on assassine sémantiquement
En les assimilant à des criminels
Alors qu’ils n’en sont pas !

Car malgré le scepticisme de Scully, Mulder aurait dit
Que la vérité sur le sens du mot Hacker est ailleurs …

L’imbroglio apparaît déjà dans la très démocratique encyclopédie Wikipedia
Qui lui donne pas moins de 14 sens différents !
Dès lors, chacun possédant sa propre opinion du mot,
Toute discussion et réflexion constructive est rendue d’autant plus complexe
Qu’il faudrait commencer par définir précisément de quoi l’on parle,
Ce que bien sûr l’on ne fait Jamais !
Alors, Hacker black hat, white hat ou même grey hat,
Et bientôt fuchsia hat ?

Que de chapeaux !
Telle Alice suivez donc le lapin – votre serviteur –
Pour découvrir le sens original du royaume des Hackers.
Car, en lisant cet article publié sur Internet,
Depuis votre ordinateur personnel,
Ou même votre smartphone,
Vous Vivez actuellement une Expérience Hacker
Puisque ce média a été intégralement conçu par eux…

Le Progrès Hacker ? “Seulement” 4 révolutions en 30 ans

Car cette sous-culture de l’univers cyberpunk,
Dont la prestigieuse histoire est aussi méconnue
Que ses nobles valeurs,
A été à l’origine de pas moins de 4 révolutions technologiques
Au cours des 30 dernières années.

Qui dit mieux ?

Un peu d’Histoire

A la fin des années 50,
Une bande d’étudiants hypnotisés par les ordinateurs du MIT,
Se convertirent en enthousiastes virtuoses de l’informatique.
Ils travaillaient parfois 30 heures, sans dormir ni manger,
Dépassant leurs limites pour explorer celles de l’ordinateur,
Abandonnant leur corps à une symbiose électronique,
Pour – entre autres – jouer du Bach,
Programmer un jeu d’échec capable de battre des professionnels
20 ans avant les débuts du si célèbre Deep Blue d’IBM…

Il s’agit donc d’un heureux accident de l’Histoire
De l’improbable conquête par d’illustres inconnus
D’un puissant outil réservé à une élite,
Qu’ils démocratisèrent avec l’avènement
De l’ordinateur personnel, de l’Internet,
Du smartphone et enfin des réseaux sociaux.

Chacun de leurs exploits collectifs
– Et ils furent nombreux –
A permis à leurs valeurs de prospérer,
A leurs communautés méritocratiques et décentralisées
De s’étendre comme une trainée de poudre
Devenue aujourd’hui la plus grosse bombe de la planète.

Antoine Brunel* (la suite au prochain épisode…)

Licence Creative Commons
La Verité est Hacker de Antoine Brunel est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 3.0 non transposé.

Qui est Antoine Brunel?

Consultant SEO, il donne donc une cohérence à la stratégie online de ses clients pour qu’ils profitent au mieux des moteurs de recherche. Il s’assure donc que leur plateforme technique est saine afin que Google puisse lire et comprendre la structure d’un site sans erreur ni penalité. Il conseille aussi de communiquer d’une certaine manière plutôt que d’une autre pour favoriser le référencement naturel, il affine parfois le message, le contenu du site pour le rendre plus cohérent avec les recherches sur Google.
Il écrit de temps en temps sur un blog (revonsunpeu.net), et vient d’achever un travail d’investigation pour clôturer son master en Communication, Marketing et Business web a l’UAB. Ce travail portait sur les hackers, qui furent les createurs de l’ordinateur personnel et de l’internet, et pas des e-criminels comme on peut le croire aujourd’hui.
Prenant conscience de ce probleme (http://en.wikipedia.org/wiki/Hacker), il a donc voulu démontrer le changement de définition du mot Hacker entre 1960 et aujourd’hui en utilisant:
1- Un livre de référence sur les hackers (Hackers, Heroes of the Computer Revolution de Steven Levy). Ce livre raconte l’histoire des hackers depuis l’origine, il en a tiré certaines « caractéristiques », qui permettent de les définir d’une manière plutôt précise.
2- Google. Sur une série de mots permettant d’accéder au sens du mot « hacker » (definition hacker, qu’est ce qu’un hacker, etc), il apparait qu’une majorité de résultats concerne des mouvements activistes (hacktivistes comme Wikileaks, Anonymous), voire des e-criminels plutot que des hackers dans le sens original du mot.
Puisque Google mesure la satisfaction des internautes pour qualifier les sites, cela siginifie donc que les gens qui recherchent le sens du mot hacker sont plutôt satisfaits par des sites qui les définissent comme des hacktivistes ou e-criminels plutôt que comme de véritables hackers.
Il y a donc bien eu une dérive du language, probablement créé par un neologisme mal défini, et une connotation plutôt négative dans les médias des les années 80.

Rezolemag participa en un debate en Catalunya Ràdio sobre las elecciones francesas.

A dos semanas de la primera vuelta de las elecciones francesas, ¿qué se puede decir sobre la campaña presidencial? Se comenta que los franceses la han encontrado aburrida y, previsiblemente, llegarán a la conclusión de que los candidatos han perdido la ocasión de tener un gran debate nacional, proponiendo un proyecto a largo plazo sobre un modelo alternativo con propuestas innovadoras. Curiosamente, el tema del medio ambiente o del desarrollo sostenible han sido los grandes ausente de los debates. Es predecible que habrá una alta abstención y que los franceses votarán con poca convicción, es más, muchos afirman su intención de votar por el « menos peor »…

Podrás escuchar a Valérie Zoydo, redactora jefe de Rezolemag, comentando la actualidad sobre las elecciones francesas con los periodistas Agathe Fourgnaud, Aleix Renyer i Maria Rovira en Catalunya Ràdio.

Valérie Zoydo, a Catalunya Ràdio debat sobre les eleccions franceses.

Podràs sentir a Valérie Zoydo comentant l’actualitat sobre les eleccions franceses amb els periodistes Agathe Fourgnaud, Aleix Renyer i Maria Rovira a Catalunya Ràdio

Beautiful Maladies, from Galleri Ramfjord (Norway)

© Merete Løndal

Like the 1998 Tom Waits album, this exhibit is about beauty in decay, about things or beings that are crumbling or wasting away in sickness. These are dark motifs, but then again, could it be that what we perceive as gloom – conveyed through phenomena such as deterioration, decadence and loneliness – is nothing but the traces of a life lived?

Working in photography, painting and mixed media, the artists selected to represent Galleri Ramfjord at .NO in NYC (in dec. 2011) portray various forms of disintegration – of the human body, mind and surroundings. The thematic and technical range reflects the variety in the artists’ backgrounds, genders and ages, and offers a remarkable snapshot of an alternative Norwegian contemporary art scene. The artists are either self-taught or trained at institutions abroad. To some extent, they represent a counter-culture against the theory-driven contemporary art currently prevailing at many culture venues in the Norwegian capital.

« The artists portray various forms of disintegration – of the human body, mind and surroundings. »

Common to all of these artists is their interest in figurative representation. Both Henrik Uldalen and Morten Tyholt place great emphasis on craft in their oil paintings, but each take a different technical tack: classical realism and trompe l’œil. While Uldalen probes the innate loneliness of humankind, Thyholt explores the relationships between objects and the people who owned and lived with them. Merete Løndal works in egg tempera and oil, creating thick surfaces consisting of several layers of paint. Her style is also figurative, but the subject matter reads as fragmented and partially blurred as color areas merge into one another like reflections in a window pane.

 

« Both artists have political elements in their work, but Søbye is particularly concerned with art’s role as a critical voice. His artistic practice is largely a philosophical contemplation of ethical and moral issues. »

 

The corruption of society in human faces and bodies

Reinhardt Søbye and Trygve Åsheim both use digital images as the point of departure for their narratives, reworking these initial collages with oils or acrylics. Their motifs represent various forms of decay – Åsheim’s deserted industrial landscapes bear witness to the worship of material growth of our present-day world, while Søbye depicts the corruption of society in human faces and bodies. Both artists have political elements in their work, but Søbye is particularly concerned with art’s role as a critical voice. His artistic practice is largely a philosophical contemplation of ethical and moral issues.

The photographic work on display is created by Ole Marius Jørgensen, Marie Kristiansen and Anja Niemi. Kristiansen references fashion photography and its decadent depictions of the female body. Jørgensen’s images were shot in a closed-down mental hospital, and the institution’s dilapidated, but untouched interiors become an unnerving remainder of what occurred in the building through the ages. Niemi captures a different kind of human decomposition – she calls into question the photographer’s presence by portraying herself as a transparent figure. To Niemi, the photograph’s absolute particuliarity holds special importance, and her motifs are always representations of random moments in time.

More information:

GALLERI RAMFJORD
www.galleriramfjord.no

Galleri Ramfjord is a contemporary fine art gallery established in 1998.
Elisabeth Ramfjord originally wanted to create a space for young artists. Since 1998, the Gallery has grown to include more established artists, a webshop, and the premises now cover 400 square meters on St. Hanshaugen in Oslo, Norway.
The gallery is dedicated to promote Scandinavian artists, providing original art works from approximately twenty artists in painting, sculpture and photography.
Artists: Ole Marius Jørgensen, Marie Kristiansen, Merete Løndal, Anja Niemi, Reinhardt Søbye, Morten Thyholt, Henrik Uldalen (bildet) & Trygve Åsheim